Un écrin vert à assumer et à valoriser

L’environnement ne connaît pas de frontières. Alzette Belval, comme tous les territoires transfrontaliers, a « naturellement » une identité et des enjeux communs. La nature fait fi des limites administratives et fait sens pour les citoyens. Aussi, le GECT cherche, depuis son lancement, à repositionner l’environnement au cœur de l’agglomération en articulant les projets de part et d’autre de la frontière avec l’objectif de voir se concrétiser l’agglomération transfrontalière durable et intelligente.

L’ALZETTE un trait d’union naturel

Depuis son lancement en 2017, le groupement est un des partenaires du projet INTERREG « Alzette objectif qualité » qui vise à soulager la rivière des pollutions auxquelles elle est soumise ainsi qu’à limiter le risque d’inondations sur son bassin français et du sud Luxembourg. Les partenaires (SIVOM de l’Alzette, Commune de Bettembourg, Ville d’Esch–sur–Alzette, Commune de Kayl, Commune de Mondercange, Commune de Roeser, Commune de Sanem, Commune de Schifflange, BioMonitor sàrl, GECT ALZETTE BELVAL et le Contrat de rivière du Bassin supérieur de l’Alzette) conjuguent leurs efforts pour supprimer le rejet d’eaux usées à la rivière, l’aménager par des renaturations et déterminer les sources des contaminations chimiques qui l’affectent.

Différentes actions de communication ont été réalisées :

– édition d’un jeu de l’Alzette,

– plusieurs vidéos de sensibilisation et d’explication:

– des actions de nettoyage des berges l’Alzette.

En clôture de projet, une video bilan a également été produite. Le programme INTERREG a également mis à l’honneur ce projet en lui consacrant un film.

LE PAYSAGE à réinvestir pour les habitants

Depuis 2017, le GECT Alzette Belval enclenche des échanges et un partenariat sur le devenir du territoire d’Alzette Belval en termes de paysage. En effet, l’EPA Alzette Belval a conduit une étude paysagère et parallèlement différentes initiatives luxembourgeoises préexistent (notamment le projet Saul, le projet UNESCO Man and the Biosphere, le plan directeur sectoriel « paysages »,…).

Aussi l’idée poursuivie est d’assurer une complémentarité des initiatives existantes. A ce titre, les représentants des communes luxembourgeoises, de PROSUD et du Ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire ont été invités aux rendus de l’étude paysagère de l’EPA notamment à l’automne 2020. Dès que la communication de l’étude définitive sera possible, le GECT ré organisera des temps d’échanges pour envisager des projets co-construits et donc mener des actions communes et transfrontalières.

Les déchets ne passent pas la frontière

Depuis 2018, par l’intermédiaire du GECT Alzette Belval, plusieurs échanges ont eu lieu entre l’Administration de l’environnement (AEV) (L), la Communauté de Communes du Pays Haut Val d’Alzette (F) (compétente en matière de collecte et traitement des déchets), les services des Douanes, de Police et de Gendarmerie (F et L) et les pôles nationaux de Transferts Transfrontaliers de Déchets (F et L) pour diminuer les transferts transfrontaliers illicites de déchets et les dépôts sauvages de déchets qui malheureusement en découlent.

Une méthodologie d’interventions conjointes pour 2019/20 puis 2020/21 est en place. Les interventions comportent à la fois :

# Des relevés de dépôts sauvages (et dépôts suspects à la déchèterie de la CCPHVA),

# Des actions de sensibilisation par le rappel des obligations et interdictions notamment vers les entreprises. Par exemple l’AEV a travaillé avec la Chambre des métiers du Luxembourg qui a diffusé une information pour stopper le passage de déchets à l’étranger. Cette note rappelait que tout dépôt de déchets provenant d’un pays dans une déchetterie d’un pays voisin est illégal et punissable! Elle visait également les dépôts de déchets dans les forêts, dans la nature ou dans tout autre lieu non autorisé à cette fin qui sont totalement interdits au Luxembourg comme en France, en Allemagne, en Belgique

# L’organisation d’opérations coup de poing « les déchets ne passent pas la frontière ». L’idée est d’arrêter les contrevenants en flagrant délit de transfert illicite de déchets. Les autorités françaises et luxembourgeoises se sont associées pour stopper ces agissements.